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 Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]

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Mizukage
Gokushi Hitoya
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MessageSujet: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptySam 1 Avr - 12:49
    Et voilà une affaire épineuse à régler… Enfin, je n’étais pas fondamentalement innocent à la cause de ce problème, mais il me retombait dessus. Ça n’avait pas vraiment été facile et les négociations au conseil ont été difficiles, amer même pour certains. Qui se voyait déjà disposer d’une arme de destruction massive qui répondrait à leurs moindres desiderata. Ils auraient ainsi pu remettre dans le rang sans trembler toute la vermine des quartiers pauvres et continuer de s’engraisser comme une tique qui aspire le sang. Mais non ! Leur plan avait avorté, d’une façon assez spectaculaire je dois dire. Je ne pensais pas vraiment que ce gamin aurait été capable de s’incruster dans le temple et de récupérer le démon et de partir avec, en vie ! Oh, il a été question de l’exécuter, simplement, mais c’est, heureusement, impossible. Maintenant, il fallait faire quelque chose pour que ce démon roule dans le bon camp…

    C’est pour ça que j’ai convoqué le garçon dans mon bureau pour qu’on puisse discuter lui et moi. Voir si justement, il serait prêt à mettre son démon au service d’une véritable cause. Celle de la réforme sociale et de la révolution. Les choses avancent plus vite que je ne l’avais prévu et moi qui pensais doucement mettre ça en place sur quelques mois, voir quelques années… Je me retrouve à voir les choses se mettre en place d’elle-même. La colère qui commence à gronder d’elle-même, le démon qui se retrouve à incarner dans un hôte loin de la ligne politique du conseil, mon alliance avec le Raikage qui roule et bien d’autres choses encore. Et dans l’équation, il faut maintenant donc, gérer ce petit démon, dans tous les sens du terme… Enfin, il ne devrait pas tarder à arriver, j’attends donc qu’il arrive, continuant de travailler sur l’épaisse couche de paperasse qui se trouve sur mon bureau. Puis, j’entends alors frapper à la porte de mon bureau, et je fais donc savoir à la personne qu’elle peut rentrer. Bien… c’est celui que je voulais voir, Mizuki Yamato.

    « - Bien, entre, assis toi. »

    Je le laisse donc faire, prends le temps de terminer le papier sur lequel j’étais en train de travailler, sans rien dire. Je repose alors les crayons que j’avais dans les mains et posent mes coudes sur le bureau, les mains croisées devant mon visage. Il semblait, à première vue, plutôt bien vivre la chose d’avoir un démon enfermé à l’intérieur de lui. J’ai lu quelques traités sur le sujet, même si je pense que beaucoup de connaissances ont été perdu depuis que nous n’avons pas eu recours à ce genre d’arme humaine. Mais vivre avec une créature démoniaque à l’intérieur peut s’avérer difficile. Certains, dit-on, rongerait l’hôte petit à petit, le privant de sa vitalité mais lui conférerait des pouvoirs impressionnants, parfois même censé être héréditaire. On parle d’un démon manipulant la lave ou la vapeur.

    « - Alors, Yamato, comment se passe la vie avec ton nouvel ami ? Et surtout, comment vous vous êtes rencontré, j’aimerai biens avoir le détail, venant de toi. »

    Je sors alors un dossier d’un tiroir de mon bureau que je pose alors devant lui. C’était le rapport officiel sur les événements, marqué du sceau du secret défense. Comme tout ce qui avait affaire avec le démon, très peu de gens dans le village sont au fait de son retour dans le corps d’un hôte et surtout de la façon dont ça s’est passé et il vaut mieux éviter que cette information ne fuite trop. Elle risque de seulement jeter de l’huile sur le feu et d’accélérer les choses, de déclencher les événements avant qu’il ne soit près et ainsi, empêcher leur bonne réalisation. Un problème qu’il faudra éviter et cet entretient va y aider !
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Chûnin de Kiri
Mizuki Yamato
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MessageSujet: Re: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptyLun 3 Avr - 21:07

▬ C'est vous, le Mizukage ? Je vous imaginais plus grand.

En entrant dans le bureau, Yamato prit soin de chercher une sortie de secours : on ne sait jamais. Qu'il se soit improvisé sa carte « sortie de prison » uniquement pour pouvoir le poignarder dans son bureau était improbable - d'autant que le sang sur la moquette, ça part mal - mais pas impossible. Il n'avait d'ailleurs aucune idée de ce qu'il lui voulait ; ça lui paraissait bizarre, aussi, que le Kage rencontre personnellement tous les vainqueurs de l'examen chūnin - pour ne pas dire carrément louche.

Déjà que ça ne devait pas être facile de se trouver une place dans son emploi du temps de ministre... Mais alors quand il avait reçu l'invitation à la dernière minute et constaté en arrivant qu'il était seul sur place à part la secrétaire... Soit le Kage aimait un peu trop la « jeunesse » du village pour son propre bien et il lui avait tapé dans l’œil, soit il se tramait autre chose. Pour se rassurer (tout est relatif), il préférait envisager la deuxième option ; d'autant que maintenant qu'il avait un animal dans le ventre (si on peut appeler ça un animal, t'as vu la gueule du poisson rouge ?), ça confinerait à la zoophilie.

Les mains dans les poches, il se laissa tomber sur la chaise qui lui était désignée ; sa désinvolture devait changer son vis-à-vis du comportement que les jeunes de son âge avaient habituellement face à lui. Yamato avait passé sa vie à s'entendre dire qu'on était meilleur que lui ; vient un moment où on ne fait plus trop la différence. Ce n'était pas qu'il tenait particulièrement à faire montre d'un cran auquel le Kage avait de toute façon déjà dû voir pendant les épreuves - il parait qu'il y avait assisté : il n'en avait rien vu -, mais plutôt un moyen de tâter le terrain.
À l'instar de Kiri dans sa majeure partie, il ne savait rien de lui - son nom (Gokushi quelque chose, 'fallait pas trop lui en demander : de toute façon c'était Mizukage-sama pour la plupart des plots du village) et deux-trois bricoles, mais le tour était vite fait. Ça pouvait être bon comme mauvais, dépendamment des raisons derrière ce silence sur lesquelles les magazines people locaux faisaient déjà courir les théories les plus folles. Peu amateur de ce genre de lectures, Yamato entendait bien profiter de cette entrevue pour se faire son propre avis. Qu'importe si ça demandait de l'asticoter : ça, il savait faire. À force de narguer les autres gamins pour pouvoir leur refaire le portrait après qu'ils s'en soient pris à lui, on pouvait même dire que c'était une forme de spécialité.

▬ Moi qui croyais que j'étais là pour recevoir une veste moche. fit Yamato en s'emparant du dossier que l'on tendait vers lui pour se mettre à le potasser. S'il était probablement là surtout pour l'impact visuel - ce fameux effet oppressant du style « je te connais mieux que tu ne te connais car je sais quelle est ta marque de dentifrice » -, il n'allait pas se priver d'y jeter un œil. En découvrant la manière dont ils racontaient s'être fait mystifier, un sourire narquois s'étira sur ses lèvres : Oui alors, « s'étant perfidement introduit dans la chambre du Bijuu », on appelle ça passer par la plomberie.

Parcourant encore une feuille ou deux, il remit finalement le document en place sur le bureau, en ayant assez vu pour savoir... Qu'ils ne savaient rien. Et surtout pas la nature de l'échange qui avait eu lieu entre le Sanbi et lui avant que les choses s'accélèrent. Oh, ils n'avaient pas mis longtemps à enfoncer les portes pour le traîner dehors, mais ça avait suffi à faire toute la différence. Les coudes posés sur le meuble, il croisa les doigts pour soutenir son menton.

▬ Si ça vous dérange pas, j'aimerais d'abord savoir pourquoi vous vous intéressez à moi. Notamment la raison pour laquelle vous avez pris la peine de sauver ma couenne de la peine capitale.
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Gokushi Hitoya
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MessageSujet: Re: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptyMar 18 Avr - 17:03
Le dossier parlait d’insubordination mais j’avoue que je comptais peut-être un peu trop sur l’effet particulier de notre rencontre pour le calmer un peu, mais pas du tout. Enfin, les plus grands comiques cachent souvent quelque chose et on ne se donne pas tant de mal pour voler un démon à queue si on est juste et simplement un petit con. Un petit sourire amusé devant tant de désinvolture, est-ce qu’il cherche volontairement à me provoquer ou bien il est seulement toujours comme ça ? Il doit être difficile à vivre sur la durée celui-là ! Pourquoi les choses ne peuvent pas être plus simples ? Que le seul à vouloir prendre les risques nécessaires pour subtiliser le démon à queue à ceux qui en auraient fait usage contre mes intérêts et ceux de la quasi-totalité population de la ville soit un professionnelle de l’insubordination qui aurait probablement fini sa carrière militaire un cours martial un jour ou l’autre ? Enfin, on peut toujours faire quelque chose avec les convictions !

« - On n’offre pas de veste moche à un repris de justice voyons ! »

Lu! répondis-je du tac au tac un sourire amusé sur le visage. Une veste moche, ça se mérite, surtout quand sa vie ne tient qu’à un simple petit bout de ficelle que je tiens au bout de mon doigt. Je l’ai ensuite regardé en silence lire le dossier « officiel » de sa petite aventure. Sa réaction avait quelque chose d’amusant, surtout devant le parlé ampoulé de l’administration et du rapport qui avait été écrit par je sais plus quel fils de à la con, qui faisait partie de la garde de l’endroit. Autant dire qu’une grande partie de ce qui était là-dedans avait été tourné de façon à ne pas le faire passer pour un gros mol incompétent. À décharge, il avait sûrement dû faire avec la frustration de son paterfamilias qui s’était vu privé d’un possible avancement politique et d’un jouet à tentacule.

« - Quoi, tu préfères qu’on dise : passer par la porte de derrière, comme chez sa mère ? »

Puis finalement, il semblait avoir fini sa lecture. La rapide moue sur son visage semblait dire qu’il n’approuvait pas grand-chose de ce qui était inscrit dans ces lignes. Oui, moi non plus. Après tout, c’est pour ça que tu es là non . Puis, il posa la question que j’attendais. Je l’avais pensé, peut-être, un peu plus brillant que ça. Je pris soin alors de reculer légèrement ma chaise de mon bureau et de me caler bien au fond les jambes tendues devant moi et les mains sur le ventre, un large sourire sur le visage. J’ai alors gardé la position quelques secondes, ainsi que le silence, avant de rapprocher ma chaise du bureau et taper avec ma main droite sur le bureau.

« - Parce que tu penses que tu as réussi à faire ça tout seul ? À rentrer tranquillement dans un des lieux les mieux protéger du village à repartir, en vie, avec le démon. Et mieux encore, de survivre au procès qui a rapidement eu lieu, sans toi bien entendu, juste après ? Je ne me serais pas donné tout ce mal pour te voir pendu au bout d'une corde ou pour voir le démon se faire arracher à toi. Ça te tuerait si on te le reprenait tu sais ? Jusqu’à ce que la mort vous sépare, c’est un mariage bien étrange, et pas tout à fait légal que tu as là contracté. »

Je redresse alors ma main droite qui était toujours sur le bureau pour venir y déposer mon menton et attendre et observer. Observer comment il allait réagir à tout ça et surtout, attendre ce qu’il allait répondre et ce qu’il allait comprendre dans tout ce que je venais de dire. La puissance destructrice des démons redevient quelque chose de primordial sur la scène de la politique internationale. Kumo ont déjà leur démon. Et j’aurais probablement bientôt besoin d’eux... Autant avoir de quoi répondre à cette menace pour calmer tout le monde rapidement. Après tout, on n'a pas d’intérêt à aller attaquer le voisin capable de nous détruire également. Le menace de l’anéantissement mutuel, la clef de l’équilibre...
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Chûnin de Kiri
Mizuki Yamato
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MessageSujet: Re: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptyVen 12 Mai - 16:41
▬ Ah, tout de suite les grands mots. Et tout ça parce que j'ai voulu offrir des conditions de vie un peu plus saines à un pauvre animal... Il n'avait même pas de balle avec laquelle jouer, vous savez ? fit-il, faussement peiné. Une soudaine douleur au ventre le dissuada de pousser la blague plus loin, mais son vis-à-vis avait compris l'idée. J'aurais surtout aimé qu'ils admettent qu'ils se sont fait niquer, mais j'imagine que c'est trop leur en demander.

En effet, le régime actuel préférait effacer les erreurs qu'avoir à les admettre - une méthode comme une autre. Sauf quand ça impliquait de faire disparaître des gens en même temps - ce qui avait bien failli lui arriver, il en était bien conscient. Et pourtant, le voilà au maillon suivant de la chaîne de commandement et dans le bureau du Kage - même si celui-ci refusait de lui donner le manteau dont il ne voulait de toute façon pas. Une veste, il en avait déjà une sur les épaules qui lui convenait parfaitement. Bien évidemment, son interlocuteur en profita pour mettre en scène le coup de théâtre de la rencontre... Qui n'eut probablement pas l'effet escompté.

▬ Hmm, ça se tient. Je me disais aussi qu'il était bizarre, ce type qui m'a refilé les plans. fit-il en se grattant le menton, guère ébranlé par la révélation - ce n'est pas comme s'il ne s'en était pas douté. Ça ou autre chose, il devait bien y avoir une raison. Il se redressa légèrement sur son siège. Vous permettez ? J'en ai pour une minute.

Sans attendre de réponse, il se dirigea par la fenêtre pour l'ouvrir en grand. Y passant la tête - mais guère plus : il ne faudrait pas qu'on pense qu'il essayait de s'échapper -, il regarda à gauche, à droite... Sans trouver ce qu'il cherchait - et c'était précisément le but. Au moins, le travail avait été bien fait : c'était presque dommage qu'il ne serve finalement pas - même si son intégrité physique n'irait pas s'en plaindre. Levant la main en porte-voix, il s'exclama sans une once de discrétion à l'adresse des rues voisines :

▬ Hééé, Takaooo ! C'est bon, il a pas l'intention de m'égorger !
▬ T'es sûr ?
répondit une voix dans le lointain.
▬ Ouais !
▬ Bon, j'me casse alors !
▬ Ouais, à plus !


Et une tignasse verte de surgir derrière une palissade à quelques mètres de là pour s'éloigner rapidement. Bon, ce n'était pas comme s'il aurait pu y changer grand chose si le Mizukage avait décidé de le tuer, mais il aurait au moins pu prévenir les personnes concernées - soit pas grand monde, mais ça aurait peut-être pu créer une réaction. Éventuellement. On peut toujours rêver. Même avec l'arrogance qu'il pouvait parfois feindre, deux chūnin nouvellement promus n'avaient aucune chance face à l'Ombre de l'Eau, pourvu qu'il soit à la hauteur de son rang - mais ce n'était de toute façon pas son intention. Refermant la fenêtre, il vint se rasseoir face au bureau, les doigts croisés :

▬ Bon, ça c'est fait. Alors, on en était où ? Et pour vous répondre, je suis encore un peu jeune pour le mariage, c'est bien pour ça que j'ai pas demandé la permission.

Yamato n'était pas idiot, mais il aimait bien faire semblant. Cela poussait ses adversaires à le sous-estimer - à lui offrir pléthore d'ouvertures dont il n'aurait ensuite plus qu'à profiter. Il n'était pas un génie du combat ; il n'était pas un génie tout court - mais il avait la ruse de son côté. L'art du subterfuge. Un talent recherché pour un ninja, même si l'aspect tromperie de leur éducation s'était hélas largement perdu - avec des techniques aussi tape-à-l’œil, difficile de se faire passer pour ce qu'on n'est pas.
Cela se reflétait d'ailleurs dans son arsenal de ninjutsu, la plupart des techniques qu'il s'était donné la peine d'apprendre (en autodidacte : l'académie n'offrait que le strict minimum aux soldats de basse classe) relevaient davantage du piège, du support tactique que de l'assaut frontal. Ce qui faisait qu'il manquait cruellement de puissance de feu, mais ses camarades étaient là pour y pallier - même s'ils allaient probablement être séparés maintenant qu'ils avaient tout trois été promus. Tout cela aussi faisait partie du dossier - du moins la dernière partie ; on n'avait jamais jugé bon de lui faire passer un test de QI. Sur ce point, ce serait au Mizukage de se faire son propre avis.

▬ Ah, oui. Donc, si vous avez fait vos devoirs... Il tapota le dossier toujours en vue du revers de l'index, un sourire s'étirant sur son visage malgré sa situation précaire que le Mizukage avait pris la peine de lui rappeler. Il n'ignorait rien de tout ça, mais ça n'allait pas non plus changer qui il est. Vous devez déjà savoir que je suis pas franchement le gamin le plus facile à manipuler. Si vous me disiez carrément ce que vous attendez de moi ? On gagnera du temps.
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Gokushi Hitoya
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MessageSujet: Re: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptyLun 10 Juil - 15:52
Un pauvre animal ? C’est là une façon très étrange de nommer un être composé uniquement de chakra capable à lui seul de ravager un pays. Il ne faut pas non plus oublier la taille massive de la créature en question. Comme si c’était simple de gérer une arme de destruction massive de plusieurs dizaines de mètres de haut. Arme de destruction massive qui était maintenant dans d’autres mains que celles du conseil du village. Heureusement que ce petit con avait réussi son coup sinon... et bien le petit projet que j’ai en tête aurait été avorté et il aurait fallu composer avec une force dissuasion. Ces bâtards n’auraient pas hésité une seule seconde se servir de leur nouvelle arme sur leur propre population. Mais bientôt... tout ça va changer. J’avais usé pas mal de cordes pour le garder en vie celui-là. Fait falloir bon nombre de service, contracter quelques dettes et fait peser certaines pressions ciblées. C’est fou ce que la jeunesse dorée peut faire comme connerie que les parents veulent garder pour eux. Mais c’est con, quand ils cherchent quelque chose, c’est toujours par un gars à moi que ça passe.

Intrigué, je l’ai laissé faire, se lever et crier quelque chose à la fenêtre. Visiblement, il était venu avec un gars à lui. Si mes souvenirs son bon, c’est un nom que j’ai lu dans son dossier militaire. C’est donc sûrement un de ses équipiers ou un ami à lui ou quelqu’un avec qui il a mené à bien certaines missions. Je ne sais pas vraiment ce que je dois penser d’une telle manœuvre. Si c’est particulièrement prudent, particulièrement naïf ou bien complètement stupide . Si j’avais voulu le tuer j’aurais pu faire ça bien plus simplement que ça et ce n’est certainement pas un autre chunin qui aurait pu y faire quelque chose. Après tout, j’ai toute une armée à mes ordres. Enfin, partons du principe que c’est une prudente naïveté... Il vient donc se rasseoir et je fais comme si de rien n’était ; il faut mieux passer ce genre d’avènement sous silence.

« - Moi j’aimerais savoir exactement ce que tu sais sur les démons. Ça fait quelque chose comme deux cents ans qu’on en a pas entendus parler et encore moins des Jinchuriki. Même moi avec les accès à tous les dossiers du village j’ai eu beaucoup de mal à trouver des informations. »

Les Jinchuriki... ces armes humaines qui ont joué un rôle particulier dans ce qui est devenu une légende, cette fameuse Quatrième Grande guerre ninja, celle de la génération des héros ! Mais ce sont des armes avant d’être des humains. Naruto, aussi légendaire qu’il soit, est arrivé où il est arrivé avec l’aide du démon à l’intérieur de lui. C’est à cause de ces démons qu’a eu lieu la guerre. Enfin, c’était du passé tout ça et voilà deux cents ans que le monde n’a pas eu besoin de ces forces de frappes colossales. Mais maintenant il faut en revenir aux bases de la politique internationale : à savoir l’anéantissement mutuel en cas d’attaque. Enfin, il faut dire qu’il avait au moins raison sur une chose, j’avais quelque chose à lui proposer et je n’aimais pas trop tourner autour du pot.

« - Je n’aime pas manipuler les gens qui travaillent pour moi, à moins d’y être obligé. Non, je préfère la loyauté. C’est une valeur à laquelle j’accorde beaucoup d’importance et je punis surtout ceux qui en manque. Mais ça, vous là d’où tu viens, tu dois déjà le savoir. Toujours est-il que je vais te faire une offre que tu ne pourras pas refuser. J’aimerais que tu sois mon garde du corps personnel. »

Un simple moyen de rappeler à tout le monde en permanence qui a vraiment le pouvoir dans ce village et que les choses sont sur le point de changer. Que c’est moi qui du côté de la détente et pas du côté du canon du flingue. Que c’est le début du grand remplacement et du changement d’allégeance du village. Un petit pas vers la liberté.
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MessageSujet: Re: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptyMar 11 Juil - 18:36

Sa formulation avait paru déconcerter le Mizukage, même rien qu'un instant. Était-ce la nonchalance avec laquelle il prenait la chose ou la manière qu'il avait de parler de son nouveau compagnon de route ? Car s'il forçait effectivement un peu le trait, c'était pourtant la manière dont il percevait le Sanbi : comme un être vivant - et peut-être était-ce ce qui avait poussé celui-ci à le choisir plutôt qu'un autre. Ses origines, ainsi que celles de ses frères et soeurs - ça a un sexe ces machins-là ? - n'étaient peut-être pas des plus orthodoxes, mais il n'en restait pas moins une créature dotée de conscience, capable de manger, boire, respirer... De vivre.
Ainsi, s'il y avait dans l'action de Yamato un peu d'intérêt, elle comptait aussi une large part d'empathie ; à défaut de pouvoir modifier son sort, au moins, en s'installant en lui, serait-il sûr qu'il serait bien traité. Cela lui avait en tout cas paru plus rentable que de s'en servir comme dîner, et c'était tout ce qu'il demandait. Au mieux un outil d'intimidation, au pire une arme de destruction massive ; la vie ne devait pas être marrante tous les jours... Un fardeau qu'il portait avec lui désormais.

Pas grand chose, en fait. fit-il en s'emparant d'un stylo qui trainait sur le bureau pour le faire tourner autour de son index sans le quitter du regard. Vous l'avez dit vous-même, c'est pas le genre de doc' qu'on peut trouver n'importe où et j'ai pas vraiment eu le temps de lui demander son CV avant de devoir le boulotter.

Certes, si ce n'était pour le chambardement dû à son intrusion, Sanbi n'aurait pas dû être scellé si précipitamment, mais qui se souciait de ce genre de détail ? La seule différence était peut-être ce que ses frasques avaient coûté au Temple de l'Eau en frais de réparation, et cette vieillerie avait besoin d'un coup de neuf de toute façon.
Un hôte plus conventionnel n'aurait de toute façon pas eu davantage de chance d'en apprendre de sa part - du moins pas au début ; déjà parce qu'il ne pouvait pas parler - ou en tout cas il faisait bien semblant. S'il arrivait à Yamato d'entendre du bruit dans sa tête depuis que la créature avait été incarcérée, semblable à des pas lourds sur le sol, il n'avait jamais entendu le son de sa voix - si tant était qu'il en possédait une.
Non qu'ils aient besoin de ça pour s'entendre.

En revanche, je peux vous dire que même si c'est pour mieux l'enfermer ailleurs, il est content d'avoir changé de décor et qu'il avait besoin de se dégourdir les pattes. Ou les nageoires, comme vous voulez.

Même si c'était plus une question de symbiose que de communication à proprement parler, il lui arrivait de percevoir les émotions du bijuu - bien qu'il ne le formulerait jamais à ces termes ; c'était un coup à sonner comme une gamine de douze ans qui aime un peu trop de romans à l'eau de rose en rêvant du prince charmant.
Dès qu'il eut prononcé ces paroles, il sentit d'ailleurs un sentiment de tranquillité s'installer en lui, comme en signe d'approbation ; le fait d'être bien au chaud dans son ventre et non plus sous la surveillance des moines lui procurait apparemment une certaine satisfaction. Ça ne voulait pas dire que la cohabitation serait facile, mais au moins il aimait le papier peint. Il ne pouvait pas lire dans son esprit à proprement parler, mais il le comprenait ; c'était déjà un pas dans la bonne direction.

Sans être le moins du monde versé en politique, Yamato avait côtoyé assez de truands en tout genre pour savoir que ceux qui disent « je ne veux pas te manipuler » y sont les plus prompts ; s'il releva un sourcil, il écouta néanmoins ce qu'il avait à dire jusqu'au bout, avec plus d'attention que son attitude désinvolte ne l'en montrait capable... Et laissa le stylo lui échapper des doigts quand vint l'heure de la proposition, pour finir sa course sur le tapis persan. S'il ne chercha pas à masquer sa surprise, il se ressaisit rapidement :

Euh... Vous êtes conscients que j'étais genin y'a pas trois semaines, pas vrai ? Moi je veux bien, mais faudra pas venir vous plaindre si vous vous faites défoncer. dit-il en se grattant la tête de sa main libre, ne réalisant qu'après que l'autre venait de le redevenir. Là où d'autres n'auraient su faire que bégayer en recevant cet insigne honneur, il semblait pour sa part accueillir la nouvelle avec un certain esprit d'analyse - se méfier des pièges qu'elle pourrait receler.
Il se pencha pour ramasser l'objet qui avait fui son emprise par-dessus son accoudoir, sans toutefois se distraire totalement de son interlocuteur. Ce n'était pas le genre de discours que tiendrait un pantin du conseil, mais peut-être était-ce justement un moyen de brouiller les pistes ; d'un autre côté, il doutait fort que ces vieux croulants prennent la peine d'attendre qu'un rebelle soit pris la main dans le sac pour décider de sa mise à mort... Surtout quand celui-ci leur en a déjà généreusement fourni plus de raisons qu'il ne leur en faut. Enfin, je suppose que c'est surtout une excuse pour me garder à l’œil. Ou l'envie soudaine d'avoir un animal de compagnie. Croisant les bras, il posa les coudes sur son bureau pour faire pleinement face à son interlocuteur. Si son sourire n'avait pas disparu, il y avait désormais quelque chose de plus sérieux dans son expression ; de frondeur, à sa façon. Et juste par curiosité, il se passe quoi si je refuse ? Je retourne finir ma vie en prison ?

Nous y voilà.
Outre l'immense privilège de travailler aux côtés du chef du village, beaucoup à sa place auraient accepté par simple reconnaissance. Cet homme venait en quelque sorte de lui sauver la vie ; lui en dévouer une partie serait le moins qu'il puisse faire pour le remercier. Seulement voilà, Yamato n'était pas comme beaucoup - et surtout, il ne croyait pas aux gestes désintéressés par pure grandeur d'âme. Le Mizukage avait très certainement prévu de lui faire cette demande avant même que l'on ouvre la porte de sa cellule - avant même de lui donner les plans qui avaient fait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Il devait avoir une idée derrière la tête ; restait à savoir laquelle.
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MessageSujet: Re: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptyLun 21 Aoû - 22:22
Et comme j’ai dit, même pour moi il a été compliqué de trouver des informations sur ce que sont les démons. Ces entités de chakra, issu d’une chose encore plus ancienne et plus forte encore. Séparé dans des temps immémoriaux, et qui ont été au centre de la plus Grande guerre de notre histoire. J’ai trouvé plus de chose sur le démon à trois queues, celui de notre village car visiblement, l’un de mes prédécesseurs, quand le village était encore jeune et qu’on pouvait compter le nombre de Mizukage sur une seule main, avait été maître du démon. Il avait poussé ce lien à son paroxysme et semblait, d’après les vieux archives, capable de bien des choses comme d’altérer sa forme physique en y ajoutant certains éléments du démon ou de faire appel aux ressources de la créature qu’il avait en lui pour se servir du corail ou encore de puiser dans son inépuisable chakra. Le seul à avoir poussé plus loin son lien avec le démon c’était le légendaire Uzumaki Naruto mais ce genre d’information se trouverait plutôt à Konoha que chez nous, autant dire qu’elles étaient définitivement hors d’atteinte. Il faut absolument en apprendre plus sur cette arme étrange et à la puissance inégalable.

Mais avant de lui faire la classe et de lui expliquer le peu que je sais sur le problème, attendons de voir ce qu’il avait encore à dire et surtout à répondre à ma proposition. J’ai souri quand il a parlé de son avancé dans la hiérarchie militaire. Et à vrai dire, je n’avais pas vraiment besoin de garde du corps. J’aurais pu en payer des très compétents possédant des capacités héréditaires rares. J’aurais pu sans problème faire garder ma tour par un régiment complet de mafieux et autres voyous, vu le nombre grouillant d’homme de main que j’avais à ma disposition. C’était une décision politique et surtout, représentative. Pour faire comprendre au conseil du village que je n’étais pas un adversaire a sous-estimé. Que j’avais les moyens de ma politique. A vrai dire, c’était une petite provocation gratuite aussi. Ils doivent sûrement aussi se préparer, savoir et comprendre où je veux en venir. Ils ne pourraient rien faire pour arrêter l’inévitable. Enfin, il avait compris aussi que ce n’était pas seulement pour ses compétences et ses capacités que je tenais à l’avoir près de moi. Je me suis donc reculé dans mon fauteuil et je lui adresse un sourire amusé.

« - Je te l’ai dit. C’est une offre que tu ne peux pas refuser ! »

Je l’ai donc regardé, sans rien dire et sans bouger pendant quelques secondes. Il y avait tant de sous-entendu dans cette petite phrase qu’il aurait largement de quoi réfléchi à tourner et retourner ça dans tous les sens dans sa tête. J’ai appris avec le temps que les silences avaient autant de pouvoir que les mots et les longs discours. Et ces petites omissions là en faisaient partie. Mais bon, il y avait du potentiel dans ce gamin, tant sur le plan technique que tactique. Même avec le petit coup de pouce que je lui avais donné, être capable de faire ce qu’il avait fait en étant un simple chounin relève en soi de l’exploit. En temps de guerre, on lui aurait donné une médaille pour ce genre de petite aventure.

« - Enfin, c’est aussi, comme tu t’en doutes, un moyen de te garder à l’oeil ET de minimiser les risques car oui... tu es un peu comme une cocotte-minute, à défaut d’avoir de meilleure métaphore sous la main. Un pouvoir sous pression qui risque d’exploser si tu es trop en danger ou aux portes de la mort. Ce qui au final, risquerait de l’entraîner, ta mort. Je pense donc qu’il serait dommage d’en arriver là et surtout de voir ta copine la tortue géante ravage mon village ma tour pour sauver tes beaux yeux non ? »

Et puis, peut-être qu’il arriverait à terme à utiliser une technique de ninjutsu les plus terrible et la plus dévastatrice, les fameux orbes de chakra lancé par les démons à queue, capable de ravager un village entier ou une montagne en quelques centièmes de seconde. Du pain béni pour la situation qui est la nôtre est le climat toxique qui s’est installé entre les villages depuis le fameux bonjour musclé du démon à neuf queues. Tous, après deux cents ans de paix, nous allons reprendre le chemin de la guerre. Simplement la fin du rêve est le difficile retour à la réalité.
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MessageSujet: Re: Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato]   Alors, combien de tentacules ? [Pv : Yamato] EmptyMar 12 Sep - 12:48

Comme il l'avait deviné, le Mizukage ne souhaitait pas tant l'employer pour ses talents de garde du corps que pour la menace qu'il représentait. En faire une arme de dissuasion. C'était presque vexant d'être reconnu pour ça plutôt que pour ses compétences - presque. Car s'il n'avait pas été si doué de ses deux mains, aurait-il pu passer à travers une armée de moine de l'eau et leurs défenses pour aller se faire un sandwich au démon ? Probablement pas.
Bien sûr, les plans l'avaient aidé, et il n'était pas assez fou pour croire qu'il n'avait pas au moins un peu de chance - mais s'il avait été un parfait incapable, ça n'aurait pas suffi à l'amener jusqu'au démon. Encore moins à le convaincre de lui prêter sa force.

À choisir, Isobu aurait certainement préféré s'ébattre en liberté - mais il savait qu'on ne détacherait jamais sa laisse pour le laisser partir, pas sans un hôte. Ce pourquoi il s'était laissé faire quand on l'avait emprisonné dans son corps ; s'il devait avoir un Jinchūriki, il était d'accord pour que ce soit lui.
Évidemment, ce n'était en rien une garantie pour le futur de leurs relations ; ils n'étaient pas encore en mesure d'avoir un dialogue, et les quelques minutes qu'avaient duré leur échange n'étaient pas suffisantes pour savoir ce qu'il en serait sur la durée - mais il avait fait une bonne première impression. C'était plus que beaucoup pouvaient en dire. L'alternative étant de lui servir de quatre heures, il pouvait s'estimer plutôt satisfait de sa performance.

En un sens, c'était donc bien une forme de reconnaissance - en tout cas, c'était comme ça qu'il avait choisi de le prendre : c'était toujours plus sympa que d'être juste vu comme une grenade qu'on peut dégoupiller au besoin. Après des années à se faire passer pour plus bête qu'il n'est pour rester sous le radar et paraître inoffensif, être ouvertement présenté comme une menace allait lui faire tout drôle.
Il n'avait pas réfléchi aussi loin, conscient de ses chances d'y rester : il ne savait pas ce qui venait après. En ce sens, il ne voyait pas de raison de refuser le job ; maintenant qu'il avait le Bijuu en poche, les choses allaient changer. Autant que ce soit pour le mieux, et donc pas en ayant la tête séparée du reste du corps - ce que lui promettait clairement le Mizukage s'il refusait son offre. Au moins, on pouvait dire qu'il savait se montrer persuasif.

Bah, pourquoi pas après tout. C'est pas comme si j'avais mieux à faire. fit-il en haussant une épaule, continuant de jouer avec le stylo ; ce n'était pas la première fois qu'on le menaçait de mort, et certainement pas la dernière. S'il devait en être tétanisé à chaque fois...  L’œil espiègle, il se redressa sur son siège : J'ai droit à des congés payés ?

L'honneur de servir le Mizukage, c'est bien, mais ça ne nourrit pas son homme - ni ne lui paie de nouvelle paire de baskets. Et puis, que ce soit une offre qu'il ne pouvait pas refuser ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas en négocier les termes pour en obtenir le maximum. Son interlocuteur avait été clair quant à sa volonté de le garder sous la main ; s'ils devaient passer tout leur temps ensemble, autant faire en sorte que ce soit dans les meilleures conditions possibles. C'est à dire celles qui ne le pousseraient pas à ouvrir sa gueule toutes les cinq minutes jusqu'à ce qu'exécution s'ensuive.
S'il n'était pas beaucoup plus calé que lui sur le sujet des démons à queues, Gokushi avait tout de même quelques instructions à lui donner - qu'il écouta attentivement, même s'il n'en donna pas l'impression. Même s'il était moins inquiet pour son sort à lui que pour celui du village si les choses devaient mal se passer, tout conseil restait bon à prendre ; malheureusement, ce n'est pas comme si la bestiole était livrée avec un mode d'emploi.

Ça tombe bien, j'ai pas l'intention de crever tout de suite. Il avait encore quelques choses à faire avant de s'accorder le repos éternel. Les ninjas n'étaient peut-être pas faits pour vivre vieux, mais il n'allait pas accélérer le processus s'il pouvait l'éviter. Il reposa finalement le stylo devant lui. Enfin, je vais pas non plus faire de promesse que je pourrai pas tenir : là où il est, je vais avoir du mal à lui donner un os à ronger pour qu'il se tienne tranquille. L'adolescent porta la main à son menton, l'air pensif : Ça mange des os, les tortues ?
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