Encore une longue journée sans l'avoir ne serait-ce qu'entraperçu. En ce moment, Tsukasa ne voyait plus Faust que lorsqu'il venait se coucher, trop occupé qu'il était à s'inquiéter de ce qui allait se passer à Kiri pour s'octroyer du temps libre. Mais aujourd'hui, visiblement, il en avait eu marre. Il n'était pas dans son bureau lorsque Tsukasa y était entrée, ce qui voulait dire qu'il était soit remonté dans les appartements, soit allé sur le toit. Difficile de savoir ce qui se tramait dans sa tête en ce moment. Les sujets préoccupants ne manquaient pas et Faust avait toutes les raisons légitimes d'être ailleurs. N'empêche qu'il commençait sérieusement à manquer à Tsukasa. De plus, elle connaissant autant que lui les risques de son déplacement à Kiri, et si il devait ne pas revenir... Elle en serait malade de ne pas avoir pu profité de lui avant. Elle avait décidé de lui mettre la main dessus, tout de suite, et c'était ce qu'elle allait faire. Inutile d'aller vérifier à l'appartement, il était beaucoup trop tôt pour qu'il soit rentré. Ses pas la guidèrent donc naturellement vers le toit, là où la hauteur offrait une vue aussi panoramique que mirifique sur l'ensemble du village et ses alentours. L'endroit parfait pour se recueillir ou juste laisser ses pensées vagabonder. Quelques minutes de calme et de sérénité. C'était comme ça que l'ancienne Miyawaki voyait cet endroit.

Elle ne s'était pas trompée. Il était là, face à son empire, l'observant comme si c'était son propre enfant. Tsukasa n'était pas si patriotique, elle privilégiait ses proches et la vie humaine en général à la notion de village qu'on entendait partout. D'où exaspérante incapacité à tuer qui que ce soit. Elle s'approcha doucement, le vent balayant les quelques mèches de cheveux noires qui s'étaient échappées de son élastique. Elle s'arrêta deux mètres derrière lui, l'observant en silence. Le son de sa voix fut portée jusqu'aux oreilles de Tsukasa qui sentit son coeur se serrer. Qu'attendait-il de sa part ? Elle ne pouvait lui mentir. Elle l'aimait trop pour ça. Mais ce visage si triste, si perdu, elle ne supportait pas d'y faire face. Elle aimait la détermination sans failles de Faust et le voir douter autant la faisait souffrir, parce qu'elle savait parfaitement ce qu'il ressentait. "Je te comprends... Mais je n'aime pas tes méthodes." lui dit-elle doucement. Cette phrase, elle la lui avait répété déjà un nombre incalculable de fois. Parfois il écoutait, et parfois non. Majoritairement, non. Et ça la désolait. Toute cette hostilité de Kumo pour les autres villages allaient les expulser droit en enfer si Faust ne se calmait pas. Et le pire, c'est qu'elle était prête à l'y suivre par amour.

Comblant la petite distance qui les séparait, elle s'approcha pour venir prendre ses mains dans les siennes, les serrant dans un geste solidaire. "Je t'ai déjà dis ce que je pensais de ta façon de faire." répondit-elle calmement. "Je sais que tu es toujours en colère, toujours méfiant, mais dix années sont passées. Tu ne peux pas continuer à provoquer tous nos voisins..." Son regard aux teintes grises et délavées chercha le sien pour s'y planter. "Je te le demande, encore une fois, calme les hostilités. Si jamais tu ne revenais pas de ta prochaine entrevue, je ne pourrais pas le supporter." avoua-t-elle, les sourcils froncés par l'angoisse. Si jamais le village de Kiri lui tendait un piège... Sa main se leva machinalement pour se poser sur la joue de son mari. Elle avait une vision totalement fausse de lui. La peau couleur pêche, les cheveux virant au rose, et ses yeux... Un bleu turquoise tirant sur le vert qu'elle adorait par dessus tout. Elle savait que sa réalité était déformée et qu'il n'était pas comme ça. Elle ne pouvait imaginer d'autres couleurs sur lui, peu importe le nombre de fois ou on lui expliquerait. Le jaune, le brun, le bleu, tout cela n'avait aucune signification à ses yeux, son cerveau ne les connaissait pas. Mais elle l'aimait comme ça et elle aimait encore plus se noyer dans l'intensité de son regard. Alors si jamais il ne devait jamais revenir de Kiri, elle ne saurait se remettre d'un tel traumatisme. "Je t'en prie, n'y va pas..." finit-elle par supplier à mi-voix. Elle était parfaitement consciente du devoir qu'il avait à accomplir, mais son coeur de femme amoureuse refusait de l'accepter.

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Qu'y avait-il de plus désagréable que cet air sérieux sur le visage de Faust ? Cette expression, il la prenait avec tout le monde. A partir du moment où il avait décidé de faire quelque chose et qu'il était décidé à rester sur cette décision, c'était systématiquement ce visage qui revenait. "Et combien de personnes vont encore perdre la vie si tous les villages s'allient pour te vaincre et détruire Kumo ?" renchérit-elle. Elle soupira, regardant ailleurs pendant quelques secondes avant de reposer les yeux sur lui. Tsukasa n'aimait pas les conflits, elle les fuyait comme la peste, avec tout le monde. Faust était l'un des rares qui avaient la "chance" de pouvoir se disputer parfois avec elle. Et encore, le mot est fort. "Je ne te demande pas d'oublier et de pardonner. Je te demande juste de calmer le jeu... La peur que tu inspires va finir par nous retomber dessus comme autant de boulets de canon." Pourtant elle savait qu'il avait raison. La menace n'avait pas été ciblée et personne ne pouvait savoir d'où elle venait. Si Konoha avait été le premier village a être accusé, en toute logique, il avait bien fallu se rendre à l'évidence : le jugement n'était pas aussi simple. N'importe qui aurait pu s'approprier un Sharingan et pouvait maintenant se promener librement dans la nature. Mais Tsukasa n'était pas prête à voir son mari mourir pour un connard qui continuait de se planquer dix ans après le drame.

Elle ne voulait pas qu'il parte. C'était du suicide. Il avait une chance sur deux de ne pas revenir et si d'ordinaire Tsukasa était plutôt positive, cette fois-là elle avait une très mauvaise appréhension. Et bien évidemment, il ne comptait pas l'écouter. Elle ouvrit la bouche pour dire autre chose mais elle la referma aussitôt en le voyant s'approcher. Ses yeux se baissèrent pour suivre la trajectoire des lèvres de Faust et toute la tension que cette conversation avait créé en elle s'évapora à son simple baiser. Sûrement le meilleur moyen de la faire taire, même si ce n'était sûrement pas là le but premier du Sakazuki. Elle releva les yeux vers lui lorsqu'il s'éloigna enfin, pinçant légèrement ses lèvres entre elles. Elle écoutait sa promesse comme s'il signait là un contrat, le coeur serré. Un vague sourire s'installa sur les lèvres de l'ancienne Miyawaki, dont l'esprit sarcastique reprit rapidement le dessus sur l'angoisse. "Et qu'est-ce que tu veux que je fasse d'une moitié de corps ? Même empaillé au dessus de la cheminé je suis pas sûre que tu t'accordes avec le papier paint." Mais elle avait évité sa question. Elle savait qu'il ne dirait rien, il avait pour habitude de faire avec, mais pour le coup elle trouvait injuste de ne pas lui répondre. "Je crois en toi, évidemment. C'est aux autres que je ne fais pas confiance."

Elle l'observa un instant puis balaya l'atmosphère pesant d'un geste de la main dans le vide, comme on chasse une mouche. "Bien. T'es préparé au moins ? Est-ce que tu as terminé tes bagages ? Tu as besoin que je m'occupe de quelque chose avant que tu partes ? Tu t'es entraîné un peu, aussi, pour te dérouiller ? Ce n'est pas parce que monsieur est Raikage qu'il doit se reposer sur ses lauriers." ajouta-t-elle avec un sourire au coin des lèvres. Puis elle les pinça de nouveau légèrement entre elles, le regard joueur. "Et j'espère bien que tu vas trouver une soirée de libre pour me dire au revoir correctement. Ca fait plusieurs jours que je m'endors avant que tu ne sois rentré et que tu es déjà partit avant que je ne me réveille... Et je ne peux malheureusement pas te sauter dessus devant tes collaborateurs." plaisanta-t-elle. Si elle avait tous les droits sur son mari, le Raikage était une autre personne qu'elle devait respecter pour son rang, au même titre que les autres ninjas. Elle ne dérogeait pas à la règle, elle ne s'autorisait pas même à déroger à cette règle pour ne pas le décrédibiliser. Exit donc les baisers et autres petites marques de tendresse à partir du moment où il y avait quelqu'un d'autre qu'eux dans la même pièce, c'est à dire 95% du temps. Tsukasa reprit néanmoins bien vite son sérieux et lui caressa la joue du bout des doigts. "Tu devrais vraiment t'entraîner un peu avant de partir, on ne sait jamais si ça tourne mal. C'est stupide, peut-être inutile, mais ça me rassurerait et personne ici n'osera te refuser ça." Elle vint doucement serrer son corps contre le sien dans une étreinte et se dressa sur la pointe des pieds pour lui déposer, à son tour, un tendre baiser sur les lèvres. "S'il te plait."

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A défaut de pouvoir le retenir ici, Tsukasa voulait au moins que le voyage de Faust se passe pour le mieux. Mais il faut croire que sur le coup elle était en retard puisqu'il était déjà prêt. Il n'en faisait qu'à sa tête de toute façon, incapable de calmer sa colère. Alors que pouvait-elle faire de plus ? Si Kumo se faisait envahir peut-être admettrait-il son erreur. Mais pour l'instant la mise en question n'était pas d'actualité. Qu'à cela ne tienne, Tsukasa n'allait pas arrêter de lui dire ce qu'elle pensait pour autant et de lui prodiguer ses conseils, dussent-ils finir dans les méandres de l'oubli. La kunoichi n'insista pas plus, connaissant son mari il avait bouché toute oreille à cet instant. Peut-être ses mots lui reviendraient-ils lorsqu'il se présentera devant le Mizukage ? Allez savoir ce qui se passe dans la tête de cet homme. Toujours est-il que Tsukasa changea rapidement de conversation, sachant qu'elle se fatiguait pour rien. La petite plaisanterie passa sans problème et elle n'en fut que plus ravie d'apprendre que son mari allait enfin lui accorder un peu de temps.

Elle savait très bien, en se mariant avec le Raikage, qu'il n'allait pas pouvoir être là tous les jours à sa disposition. Mais ces derniers temps ça devenait vraiment invivable et elle estimait tout de même être un peu plus qu'un nom sur un morceau de papier. Oh, Faust ne lui avait jamais laissé entendre que c'était le cas, il se montrait d'ailleurs adorable même lorsqu'ils ne faisaient que se croiser, mais tout de même. Il lui manquait. Il lui manquait si bien qu'elle n'imaginait pas une seule seconde qu'il puisse lui proposer un combat, comme ça, à la sauvette. Quoi que lui taper dessus serait peut-être un bon moyen de se venger de la vaisselle qu'il n'avait pas eu le temps de faire cette semaine et qu'elle avait dû se taper seule ? "... Moi ? T'as une armée de ninja à ta disposition et c'est avec moi que tu veux te battre ?" demanda-t-elle d'un air incrédule. Elle laissa échapper un rire en le voyant s'éloigner et secoua légèrement la tête. Franchement, ça faisait un moment que Tsukasa n'était plus partie en mission.

Peu à peu elle délaissait son rôle de ninja, fatiguée de devoir tuer encore et encore, fatiguée de se faire engueuler par les équipiers qui venaient avec elle d'avoir trop de compassion. Même son bandeau n'apparaissait pas dans ses tenues vestimentaires. Allez savoir où il traîne. Elle observa son mari un instant puis haussa légèrement les épaules. "Si ça peut te faire plaisir." finit-elle par céder. N'empêche que, lassitude ou pas, Tsukasa gardait ses vieilles habitudes. Elle tira un élastique de son poignet pour attacher sommairement ses longs cheveux noirs, histoire de ne laisser aucune prise facile. Bon de là à ce que Faust en vienne à lui arracher la tignasse, il faudrait plus qu'un petit combat d'entraînement. Mais sait-on jamais. C'était sa petite règle d'or à elle. Elle s'était faite avoir comme ça une fois lorsqu'elle était encore genin et elle s'était promis que ça n'arriverait pas une seconde fois. Elle s'écarta de quelques pas en arrière aussi, pour mettre un peu plus de distance, n'ayant clairement rien d'un attaquant. Un sourire naquit sur le coin de ses lèvres rien qu'à l'idée qu'il pouvait l'envoyer voler en 3 secondes et demi. Ca allait être marrant, tiens.

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Citation :

Profil de Sakazuki Tsukasa

Santé : 520
Chakra : 520
Inventaire:

Affinités/Spé: Fuuton, Sensorialité, Dokujutsu
PA(s) utilisé(s) :
Jutsu(s) utilisé(s)/actif(s) :

Spoiler:

Arme(s) utilisée(s) :
Dégâts et effets envoyés :
Autres effets :

Que ne ferait-elle pas pour son sourire ? Ce sourire radieux qui illuminait le visage de Faust à la manière d'un grand soleil. C'était la première chose qui l'avait faite craquer, physiquement parlant, chez lui. Son sourire. Il était tellement rare à l'époque... Et pourtant lorsqu'elle avait eu la chance de le voir pour la première fois, son coeur s'en était envolé. Avec le temps il lui en avait offert une ribambelle de plus mais cela restait pourtant une méthode de motivation très efficace. Et puis après tout, c'était elle qui avait demandé à ce qu'il s'entraîne un peu avant de partir. Elle se demandait même comment l'idée que Faust lui demande à elle d'être son adversaire ne l'avait pas traversé plus tôt. Maintenant qu'elle y réfléchissait, c'était logique. Et il y avait très peu de choses qu'elle était capable de lui refuser. N'empêche que le regard qu'il lui lançait la fit grimacer. Peut-être parce que l'un de tes shinobis ne fondrait pas devant ce regard que tu me lances ? pensa-t-elle. Mais elle n'en dit rien, gardant cette pensée ô combien faible pour elle-même.

D'ailleurs elle était tellement prise dans l'intensité du regard de son mari que Tsukasa remarqua à la dernière minute la formation de ses mudras. Son corps commença à bouger, par réflexe, mais les éclairs furent bien trop rapides pour elle, et elle se retrouva coincée au beau milieu d'un magnifique orage sans pluie. Il commençait fort. A coup sûr des gardes allaient débarquer en un rien de temps pour savoir ce qui se passait. Tant pis. Elle ne devait pas rester plantée là bêtement. Elle avait encore l'esprit un peu embrumé par toute la lumière causée par les éclairs mais ne manqua pas d'apercevoir le poing lumineux jaune qui était prêt à s'écraser sur elle. Et si Tsukasa n'aimait pas spécialement l'art de la guerre, elle aimait encore moins perdre lorsqu'elle jouait avec Faust. Son corps se transforma en une bûche d'arbre lorsque le poing arriva sur elle et réapparu un peu plus loin. Elle n'avait pas encore touché le sol que ses mains s'activaient à leur tour. Puis elle ouvrit la bouche pour aspire une quantité considérable d'air et la cracha en une multitude de balles transparente en direction de son mari.

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Profil de

Santé : 520 - 5 (Inazuma) = 515
Chakra : 520 - 110 (Kawarimi no Jutsu) - 50 (Shinkuu Gyoku) = 360
Inventaire:
Vide
Affinités/Spé: Fuuton, Sensorialité, Dokujutsu
PA(s) utilisé(s) : 6 (Kawarimi no Jutsu) + 4 (Shinkuu Gyoku) = 10
Jutsu(s) utilisé(s)/actif(s) :

Spoiler:

Arme(s) utilisée(s) : //
Dégâts et effets envoyés : 40 dégâts + 2 PA
Autres effets :

Non mais quel frimeur ! Il ne prit même pas la peine de bouger lorsque Tsukasa lui balança ses balles d'air et elle en grimaça légèrement. C'était aussi pour ça qu'elle n'aimait pas se battre avec Faust. Le fameux sourire qui la faisait tant craquer en temps normal avait le don de la foutre en rogne dans ces moments là. Retrouvant pieds à terre, elle serra les poings, légèrement -énormément !- frustrée qu'il prenne ça autant à la légère. Ah, ce fameux sentiment de frustration qu'elle ne supportait pas... Encore une raison pour éviter les combats au maximum. Mais que n'accepterait-elle pas de faire pour son mari ? Les différentes déchirures que son attaque avait infligées aux vêtements de Faust ne lui avaient pas échappé et un sourire, bien que crispé, s'installa sur ses lèvres. "J'espère que tu sais coudre." répliqua-t-elle. Quoi que ça ne la dérangerait pas, elle, qu'il ait de moins en moins de tissu sur le corps. Reculant d'un pas et voyant l'attaque venir à grandes enjambées, elle se mit en position et fit apparaître plusieurs de ses corps sur le terrain pour protéger le vrai des éclairs noirs. Mais hors de question de laisser à Faust le temps d'enchaîner. Il voulait plus fort ? Elle allait lui donner plus fort. Mais pas trop quand même. Pas tout de suite... Elle exécuta de nouveau quelques signes et laissa technique aller vers Faust pour le frapper de plein fouet. En plus de ça, elle commençait à s’essouffler, pas sûre de pouvoir continuer à renchérir à toutes les attaques de son mari encore longtemps. Elle n'était pas dupe et savait que son prochain assaut serait sûrement le dernier.

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Profil de

Santé : 515
Chakra : 360 - 75 (Bunshin no Jutsu) - 65 (Hana Chirimai) = 220
Inventaire:
Vide
Affinités/Spé: Fuuton, Sensorialité, Dokujutsu
PA(s) utilisé(s) : 5 (Bunshin no Jutsu) + 5 (Hana Chirimai) = 10
Jutsu(s) utilisé(s)/actif(s) :

Spoiler:

Arme(s) utilisée(s) : //
Dégâts et effets envoyés : 45 dégâts + 3 PA
Autres effets :

Bon... Ben au moins tout le monde sait pourquoi c'est lui le kage, maintenant. Sérieusement, il faut lui envoyer une bombe nucléaire à la gueule pour qu'il daigner bouger un sourcil ? Tsukasa s'en trouva d'autant plus frustrée. Elle n'était pas du genre à combattre seule, il pourrait faire un effort et faire semblant d'avoir mal quand même ! Elle n'eut cependant pas le temps de rager plus longtemps qu'une énorme sphère d'éclairs noirs lui fonça droit dessus. Elle se la prit en pleine face, son corps allant voler plus loin pour s'écraser de nouveau sur le béton du toit. Elle grogna, gémissant de douleur, et se releva en frottant légèrement son bras qui avait amorti sa chute. Mais... Ca fait mal ! Sa tête tourna vers Faust, le regard noir. Peut-être se prenait-elle un peu trop au jeu... Elle sentait bien qu'elle allait très vite manquer de chakra, mais il était hors de question qu'elle abandonne. Elle concentra du chakra dans sa main, qu'elle érigea comme une lame, et file droit sur son mari pour l'attaquer avec cette lame invisible. S'en suivirent des aiguilles empoisonnées qu'elle tenta de lui planter une à une dans le corps aux endroits les plus exposés.

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Profil de

Santé : 515 - 110 (Kaminari no Metsujin Mahō) - 6 (Coup simple) = 399
Chakra : 220 - 50 (Fukumi Hari) - 110 (Kaze no Yaiba) = 60
Inventaire:
Vide
Affinités/Spé: Fuuton, Sensorialité, Dokujutsu
PA(s) utilisé(s) : 4 (Fukumi Hari) + 6 (Kaze no Yaiba) = 10
Jutsu(s) utilisé(s)/actif(s) :

Spoiler:

Arme(s) utilisée(s) : //
Dégâts et effets envoyés : 55 dégâts + 120 dégats
Autres effets :

C'était typique de Tsukasa, toute sa façon de combattre. La jeune femme évitait le plus possibles les conflit, même lorsqu'ils n'étaient que verbaux, et sa condition de ninja n'avait pas altéré sa personnalité pacifiste. Alors oui, ses techniques relevaient plus du soutien que de l'attaque et cela lui évitait d'avoir à faire ce qu'elle n'aimait pas : blesser et tuer. Moins elle infligeait de mal à quelqu'un et mieux elle se portait, et pourtant elle avait fais de nombreuses victimes en près de 15 ans de vie shinobi. Mais si les autres s'en accommodaient... Autant les laisser faire. Faust devait bien se douter qu'il n'irait pas bien loin en voulant s'entraîner avec elle. Il y avait un écart de niveau considérable entre eux, un gouffre qui ne saurait se boucher même si elle passait sa vie à s'entraîner. Tout d'abord parce qu'elle n'aspirait pas du tout à le dépasser, ensuite parce que la direction de son utilité au sein d'un combat était clairement voulue et calculée. Elle ne voulait pas être de front et elle ne voulait pas être une arme offensive, fin de l'histoire. Faust était bien meilleur pour remplir ces conditions et elle lui laissait volontiers ce sale boulot. Tout cela ne l'avait pas empêché de lui demander cette faveur, qu'elle n'avait remplie que pour lui faire plaisir mais qui lui laissait un goût amer dans la bouche. Elle était essoufflée, sentait qu'elle était vidée, et lui... Lui était toujours aussi droit, aussi fier. Aussi puissant. Qu'est-ce qu'elle pouvait le détester dans ces moments là ! Mais il savait aussi comment se faire pardonner. Une étreinte chaleureuse et un baiser sur le front calmèrent Tsukasa et sa frustration. Elle se blottie contre lui avec tendresse et murmura un vague "Je te déteste de tout mon coeur." qui était tout bonnement un mensonge éhonté auquel personne avec plus de trois neurones ne pouvait croire. Elle l'aimait plus que jamais, même s'il la frustrait beaucoup trop facilement.

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